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L'apport culinaire des nations de langue anglaise

La présence d’anglophones sur le territoire actuel du Québec remonte au Régime français. Il faut savoir en effet qu'environ 6 % des immigrants qui s’installent au Canada pendant le Régime français sont des sujets britanniques anglophones dont la plupart s'assimilent à la majorité francophone. Mais le développement de communautés anglophones ne commence véritablement qu’après la Conquête britannique de 1760.

"C'est le temps d'écouter la rivière!" (Gilles Vigneault)

Je réfléchis beaucoup, ces temps-ci, sur le rapport entre la nature et la culture, deux composantes de toute cuisine familiale ou nationale. La nature, ce sont les aliments qui vivent depuis longtemps dans notre paysage et notre climat. Ils ont appris à composer avec les aléas de la nordicité. Mais les humains ont imaginé toutes sortes d'interventions sur la nature qui sont en train de modifier considérablement notre climat et notre nordicité identitaire.

Les corps gras dans la cuisine québécoise

Comme le rappelle Michel Lambert dans ses ouvrages, chaque peuple fondateur du Québec avait son gras préféré pour cuisiner. Les Inuits : la graisse de phoque; les nations de langue algonquienne : la graisse d’ours ou de castor; les nations de langue iroquoïenne : la graisse de bélouga ou de poisson gras comme l’anguille ou le saumon; les Britanniques, du suif de bœuf et les Français, plusieurs types de gras issu du porc.

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