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Continuons la cuisine printanière avec les épinards et les têtes-de-violon.

Dans mon enfance, on prêtait des qualités exceptionnelles aux épinards, amplifiées par les exploits extraordinaires d’un personnage de le télé canadienne et américaine, le célèbre Popeye, le vrai marin, qui en consommait toujours au moins une boite en conserve avant d’exécuter ses exploits.

Chapitre 3: Cuisinons le printemps en commençant par les asperges et les pissenlits.

Le printemps est chargé de sens dans notre culture nordique. Le retour du soleil et de la chaleur favorise l’émergence et la poussée de la vie vers le ciel. C’est le temps de la généreuse fécondité incarnée par les pissenlits ensoleillés, les asperges à port phallique, les nombreuses feuilles en quête de lumière, pleines de nuances de vert qu’on aime tant retrouver, chaque année.

Terminons le chapitre des légumineuses avec celles apportées d'Europe.

Ce sont d’abord les pêcheurs basques, normands et bretons qui ont fait connaître les légumineuses européennes aux autochtones du Québec, au XVIe siècle. Ils s’en nourrissaient presque quotidiennement, lors de leur traversée sur l’Atlantique, laquelle pouvait durer 3 mois. Les soupes, les purées et les salades de légumineuses étaient les plats les plus courants sur les bateaux.

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