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C'est la fête des poivrons et des piments, cette semaine!

Quand je suis venu faire mes études à Montréal -- il y a malheureusement bien longtemps—je ne manquais pas de venir acheter mes légumes au marché Jean-Talon. Les nombreux paniers de poivrons de couleur me fascinaient, moi qui venait du Saguenay où l’on avait de la misère à faire pousser des piments doux hâtifs. C’est à ce moment-là que je me suis mis à les cuisiner davantage. Voici donc le résultat de mes découvertes subséquentes.

Parlons du maïs sucré et de la barbotte, 2 amateurs de chaleur de notre patrimoine culinaire !

Nous avons parlé du maïs céréale, en début d’année, parce que le maïs sous toutes ses formes, est l’un des aliments qui exprime le plus notre identité culinaire. La farine ou la semoule de maïs a été l’aliment fondateur des nations de langue iroquoïenne du Québec de même que des nations de langue algonquienne du sud de notre territoire. Il était l’équivalent de la farine de blé pour les nations européennes.

C'est le temps des concombres et des cornichons!

Saviez-vous que les concombres ont suivi un long chemin avant d’arriver chez nous ? Ils sont originaires de l’Inde et ce sont les marins marchands de l’Ancienne Égypte qui sont allés le chercher là-bas, il y a plus de 4 000 ans. Les Juifs exilés en Égypte l’ont adopté puisqu’ils en parlent dans la Bible. Et lorsque les Romains ont conquis la Judée au premier siècle avant notre ère, ils ont ramené le concombre à Rome.

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