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Le vrai et le faux en cuisine

L'actualité politique mondiale, en particulier depuis l'arrivée du président Trump, remet en question la définition de la vérité et des faits. Appliquons le questionnement à notre sujet préféré, la cuisine. Y a-t-il une vraie et une fausse cuisine québécoise? Aux dires de certains, notre site n'est pas de la vraie cuisine québécoise parce que ce n'est pas celle qu'ils connaissent dans leur milieu familial. Y a-t-il une vraie et une fausse tourtière?

Le long règne de la morue salée.

Le sel, si décrié aujourd'hui, a permis à plusieurs peuples européens de survivre dans les grands froids ou les grandes chaleurs; il leur a permis de conserver leurs viandes, leurs poissons et leurs légumes pendant les périodes de l'année où le climat ne leur donnait plus l'accès à ces denrées. La vie quotidienne du Québec a longtemps dépendu du lard salé, en été, et du poisson salé, en hiver.

Qu'en est-il du boeuf dans notre alimentation traditionnelle?

Les viandes rouges, particulièrement le boeuf, ont très mauvaise presse, aujourd'hui. Les activistes végétalistes lui font particulièrement la guerre, comme on l'a vu récemment au restaurant Joe Beef et chez mes amis du Manitoba. Ces actions témoignent d'une méconnaissance de l'histoire de l'alimentation de l'Homo sapiens. Scrutons notre histoire pour voir la part réelle que les viandes rouges ont eu dans notre alimentation. 

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