Le blog de Michel Lambert

Commençons le chapitre des viandes de l’été avec le veau !

Quand j’étais enfant, on laissait la nature suivre son propre rythme. Le printemps était une saison particulièrement active, à la ferme de mon grand-père Lambert et celle du grand-père de ma mère, menée par mon oncle Alexandre Gaudreault. Après la naissance des veaux et des agneaux, on laissait les mamans aux champs avec leurs petits. Quand j’allais aux petites fraises avec mes oncles ou mes tantes, je les voyais se coltailler pour avoir la mamelle de leur mère ! J’aimerais commencer ce chapitre des viandes estivales avec le veau.

Parlons du roi de nos eaux, le saumon !

Quand j’étais enfant, j’allais me construire des cabanes au bord du Saguenay, autour de la Chute à Caron. J’y voyais régulièrement des pêcheurs y sortir de beaux saumons. Le saumon était alors encore très présent dans le Saguenay. J’obtiendrais d’ailleurs mon premier emploi d’étudiant comme préposé de la Sainte-Marguerite Salmon Club, à Sacré-Cœur, au Bas-Saguenay.

Parlons des poissons du début de l’été en commençant par la truite mouchetée ou la truite rouge !

Quand j’avais 6 ans, mon père m’amenait déjà pêcher la truite envers Larouche. On n’avait pas d’auto ; on prenait donc l’autobus qui montait au Lac-Saint-Jean, le matin, et mon père demandait au chauffeur de nous débarquer près d’un petit lac en bordure de la route. On reprenait l’autobus en fin d’après-midi avec une brochetée de petites truites qu’on ramenait dans une chaudière, pleine de mousses vertes humides pour les conserver au frais.

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