Le dindon sauvage
Le dindon sauvage est l’ancêtre de notre dinde de Noël. Au temps de la Nouvelle-France, le climat était plus froid que maintenant et le dindon sauvage se tenait au sud de la frontière canadienne. Les Français l’ont donc connu en allant trapper la fourrure chez les Iroquois de l’État de New York, puis chez les Illinois du haut de la vallée du Mississipi. Actuellement, on en trouve de plus en plus dans les clairières des érablières de la Montérégie. Le dindon sauvage était le totem des Iroquois : il symbolisait la fertilité humaine par excellence : le dindon illustre parfaitement la virilité et la dinde représente la maternité par excellence. Comme le dindon sauvage a déjà habité le Québec, au moment où le climat ressemblait plus à celui que nous avons maintenant, il faisait partie du garde-manger traditionnel des Iroquois et des Algonquins. Au temps de la Nouvelle-France, les Autochtones du Nord allaient en chasser dans le Sud pour en ramener chez eux, après l’avoir fumé. La dinde fumée a même été adoptée par certaines familles américaines de l’État de New-York. C’est une espèce qu’on peut modérément chasser chez nous, aujourd’hui.