Les soupes de viande et pommes de terre

Les soupes de viandes se sont longtemps mangées avec une tranche de pain entière ou émiettée dans le jus de viande. On faisait longtemps bouillir un morceau de viande domestique comme du porc ou du gibier avec de l’oignon, puis au moment du repas, on enlevait la viande que l’on mangeait en plat principal, avec du pain de ménage et une salade de légumes ou une salade verte, en saison. Mais on commençait par tremper la soupe; c’est-à-dire qu’on versait une louche de bouillon sur une tranche de pain déposée dans une assiette creuse.  Les autochtones du Québec faisaient la même chose avec du gibier et de la bannique.

Lorsque le pain commença à se faire rare, au milieu du XIXe siècle, à cause de la pénurie de blé québécois, on le remplaça par des pommes de terre en morceaux que chacun écrasait à la fourchette, dans son assiette personnelle. Dans certaines familles, on commença à faire des soupes rapides à la viande en coupant la viande et les pommes de terre en dés. C’est ainsi, que sont nées, plusieurs variétés de soupes à la viande, dans toutes les régions du Québec. On les faisait aussi avec les os charnus de viande, avec des ossements et des gras de cuisson conservés après consommation des rôtis de longue cuisson, et plus récemment, avec des viandes hachées cuites rapidement avec des pommes de terre. Je vous donnerai, au fil du temps, plusieurs exemples de ce type de soupe. Certains ajoutaient quelques légumes racines ou des rondelles de céleri aux pommes de terre.

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