Le millet
Le terme désigne plusieurs espèces de céréales sauvages du monde de sorte qu’on en compte au moins 6 000 variétés différentes. Au Québec, nous en comptons deux : le millet perlé (pennisetum glaucum) et le millet commun (panicum miliaceum). Le millet perlé est celui qu’on retrouve actuellement sur nos tables, depuis les années 1970. Cette espèce a été domestiquée en Afrique saharienne, il y a 4 000 ans. On la cultive beaucoup dans l’Ouest canadien et américain pour nourrir la volaille et pour faire de l’éthanol. Ce sont les communautés hippies des années 1970 qui ont popularisé la consommation de millet chez nous. Cela a commencé en Nouvelle-Angleterre où il existait une tradition de consommation de millet depuis le milieu du XIXe siècle, spécialement le matin, à la place du gruau d’avoine. Par le suite, le millet est devenu un remplaçant du riz comme accompagnement et un remplaçant de la viande hachée dans la « végétarisation » de nos plats nationaux comme le pâté à la viande et les cretons québécois. La région des Cantons-de-l’Est, proche de la Nouvelle-Angleterre, est la région où j’ai trouvé le plus de recettes de millet. Voir ce que j’en dit dans mon 4e volume, l’Histoire de la cuisine familiale du Québec, la plaine du Saint-Laurent et les produits de la ferme traditionnelle, de la page 422 à la page 425.