Les sautés québécois au poêlon de fonte
On définit le sauté comme une cuisson rapide d’un aliment dans un corps gras, sur un feu vif. Le sauté québécois remonte à l’époque de la colonisation où les cuisiniers de l’époque devaient cuire rapidement leur repas sur un feu de camp, en forêt, ou un feu rapidement fait avec des branches de conifères, dans l’âtre de la maison. Les aliments que l’on sautait dans de la graisse de lard salé ou du saindoux étaient des poitrines de canards sauvages ou de perdrix, des abats de gros gibier tranchés, des ribambelles de chair de gros gibier à la mode amérindienne ou très souvent, des herbes sauvages que l’on préparait en salade chaude en ajoutant des assaisonnements et du vinaigre. À l’époque, on sautait aussi des cuisses de wawarons, des écrevisses, des moules d’eau douce ou des tranches de gros poisson. L’oignon et l’ail aromatisaient la plupart des sautés. C’est le poêlon de fonte ou la poêle en fer blanc qui servaient à faire ces sautés rapides.Se sont ajoutés, par la suite, des sautés de légumes du jardin qu'on avait en abondance comme le chou haché, l'oignon, l'épinard,la bette à carde, etc.
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