Les casseroles de riz sur le feu
Il y a longtemps qu’on cuisine avec du riz, au Québec. Les Algonquins et les Iroquoïens de Montréal ramassaient une céréale sauvage qui poussait tout autour des îles de Montréal que les Français appelaient de la folle avoine. Les premiers colons français de Montréal, de la Rive-Sud et de la Rive-Nord l’appréciaient aussi. Cette céréale est plus connue, aujourd’hui, sous le nom de riz sauvage. Mais en termes botaniques, il ne s’agit pas vraiment de riz, mais de zizanie aquatique.
Le riz asiatique a plutôt été amené par les Français, au tout début du XVIIe siècle. Il était déjà très commun et économique en France, puisqu’on l’utilisait pour nourrir les malades dans les hospices, les orphelinats et les hôpitaux. Les Relations des Jésuites le mentionnent à plusieurs reprises, au début du XVIIe siècle. Les missionnaires en apportaient toujours dans leurs pérégrinations avec les autochtones. Ils en jetaient une poignée dans le bouillon de cuisson du gibier ou du poisson qui cuisait dans la marmite commune. Et les colons français faisaient la même chose, sur la Côte-de-Beaupré ou sur la Côte-du-Sud. Dans ma famille originaire de la Côte-du-Sud, on ajoutait du riz au lièvre que l’on faisait cuire avec des pruneaux. Le riz gonflait et buvait tout le jus de cuisson de la viande. Les Américains faisaient la même chose avec des viandes domestiques comme le mouton ou le porc. Je vous donne, dans ce site, plusieurs recettes ramassées un peu partout de ce plat typique de chez-nous. On lui ajoute des légumes du jardin ou des fruits séchés, comme autrefois.
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