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Un nouveau virus dangereux apparaît. En quelques mois, il part de l'Asie et se rend jusqu'à nous. Les gouvernements suspendent à la hâte les activités économiques et demandent à la population de rester chez eux et de se protéger. Les grandes villes du monde sont désertées. Jusqu'ici on croirait entendre le synopsis d'un film de science-fiction à la différence près qu'aujourd'hui, en 2020, la fiction a rejoint la réalité.
Et cela dure depuis un mois déjà. Pâques sera fêtée dans un contexte où les rassemblements sont défendus et les gens isolés chacun chez eux, les personnes âgées en particulier.
Je n'ai de mon vivant jamais connu pareille situation. Mais si on interroge l'histoire, on se rend compte que ce n'est pas la première épidémie que le Québec affronte. En fait, depuis le 19e siècle, le Québec a été touché à plusieurs reprises par des épidémies : choléra en 1832, typhus en 1847, variole en 1885, et la non moins célèbre "grippe espagnole" qui a frappé durement le Québec dans les années 1918 à 1920, tuant environ 55 000 personnes au Canada.
La chose s'est déjà produite. On est passé à travers. On fera de même avec le COVID-19.
À toute chose, malheur est bon dit le proverbe. Dans cette période de pause forcée, on a le temps de faire le point et de se questionner sur l'essentiel. Les familles confinées ont l'occasion de se rapprocher, passer du temps de qualité, cuisiner et partager des repas. D'ailleurs on remarque un intérêt renouvellé à ce moment-ci pour la cuisine et pour les projets de jardin potager chez soi.
Peut-être repenserons-nous les chaînes d'approvisionnement en denrées après cet épisode pour privilégier des sources locales plutôt qu'internationales. Acheter local et manger local, autant que possible finalement.
Soulignons en terminant la solidarité et la résilience dont font preuve les Québécois dans cette épreuve, comme leurs ancêtres avant eux.
Cela est en soi une bonne nouvelle !
Denis Fortin