Les accompagnements de galettes neutres
Les galettes sont les premières formes de pain inventées par l'homme. Au début, on écrasait les grains de blé dans le trou d'une pierre concave à l'aide d'une pierre ronde tenue dans la main. La farine obtenue était mélangée à de l'eau pour former une pâte qu'on façonnait en galette de la grandeur de la paume de la main. Les galettes étaient cuites sur des pierres plates chauffées dans un feu ardent, au préalable. Avec le temps, la farine est devenue moins grossière et les galettes plus complexes. On leur ajouta un peu de gras et de sel; on remplaça l'eau par du lait ou de la crème. Au XVIIIe siècle, on découvrit qu'en ajoutant du bicarbonate de soude combiné à un liquide acide ou à la crème de tartre, on créait des bulles d'air dans la pâte comme les oeufs battus le faisaient. On pouvait alors ajouter de la légèreté à la pâte de la galette. On s'en servait comme pain d'accompagnement. Nos ancêtres français et britanniques en faisaient chaque fois qu'ils n'avaient plus de pain au levain ou à la levure à mettre sur la table. Les Autochtones faisaient leur bannique, les Écossais leur bannok et leur scone, et les Québécois leur galette qui changeait de nom, selon les régions et ce qu'on ajoutait dedans. Les catalognes, les blasphèmes, les pâtons, les tracas font partie de ces galettes régionales. J’introduirai ces types de galettes au fil du temps.
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