le lait de coco
Le lieu d’origine exact de la noix de coco n’est pas encore confirmé. La plupart des auteurs pensent qu’elle serait originaire de la Malaisie et qu’elle se serait répandue dans toutes les régions tropicales du monde par le biais des marées parce qu’elle flotte facilement sur l’eau. Elle aurait atteint l’Amérique centrale au Ve siècle de notre ère. Selon les moines espagnols, la noix de coco n’était pas présente dans les Antilles lorsque Christophe Colomb y est débarqué en 1492. On pense que ce sont les courants d’est en ouest sur l’Atlantique qui auraient amené la noix de coco dans les Antilles à partir de l’Afrique. Ceci est évidemment une hypothèse. Quoi qu’il en soit, les résidents des pays tropicaux ont appris à consommer la noix de coco sous plusieurs formes. Au Québec, elle est apparue au XIXe siècle lorsque les bateaux à vapeur ont commencé à nous apporter des denrées exotiques pour la fête de Pâques, aussitôt que nos ports de mer étaient dégagés des glaces et pouvaient les recevoir. On l’a donc longtemps associée à la fête de Pâques. Mais se sont ajoutées des produits que les industriels ont popularisé dès le début du XIXe siècle, comme le noix de coco effilochée ou râpée et le lait de coco en conserve. Aujourd’hui, les conserves de lait de coco nous viennent de plusieurs pays comme la Thaïlande ou le Brésil. On l’utilise dans les cocktails de fruits antillais en compagnie de rhum ou dans les currys ou les desserts. Le lait de coco est souvent une façon de se remémorer un voyage au soleil. Il fera partie aussi de la future cuisine québécoise avec les nombreux immigrants originaires des pays tropicaux qui s’installent au Québec.