Les ragouts iroquoïens sur le feu
Ce qui distingue un bouilli d’un ragout, c’est la consistance épaisse du liquide du ragout obtenu par une farine, une fécule ou un féculent quelconque, comme une légumineuse, une noix ou un tubercule. Les peuples iroquoïens du Saint-Laurent, des Grands Lacs ontariens jusqu’au Cap Tourmente, en aval de Québec, adoraient les ragouts de poisson ou de mammifères marins épaissis à la farine de maïs ou aux haricots de diverses couleurs. Ceux de la région de Québec consommaient aussi plus de ragouts de gibier que les autres IroquoIens de Montréal et des Grands Lacs. Mais le poisson demeurait leur protéine préférée, avec les noix et les haricots. Les ragouts de poisson se faisaient même avec du poisson fumé ou des arêtes de poissons broyées.