Les coques ou myes

Les coques sont très connues des habitants des régions maritimes du Québec. On pouvait autrefois s’en procurer en conserve d’une compagnie installée à Forestville. Malheureusement, cette compagnie a fait faillite une première fois, puis elle a été rachetée par des Américains qui ont aussi fait faillite. Les urbains que nous sommes n’ont presque plus accès à ces coquillages sinon en allant sur la Côte Nord ou en Gaspésie ou des cueilleurs vont encore en offrir dans certaines poissonneries locales. Les coques ne supportent pas le voyage, en milieu fermé. On doit toujours garder un contact avec l’air, et les transporter dans un sac ouvert. La plupart des gens parlent simplement de « clam ». Les biologistes les appellent plutôt des myes. Il y en a plusieurs variétés, chez nous : la mye tronquée, la mye d’Islande et la coque du Groenland. On peut aller sur le site de Pêches, Océans Canada pour voir les endroits où on peut les ramasser, sans danger. La pollution de fleuve condamne malheureusement beaucoup de plages autrefois très productives. On pourra les remplacer par des palourdes d’élevage du Massachussets (mercenaria mercenaria).