Les bouillons ou consommés en conserve
Ce type de préparation est né dans les familles qui avaient l’habitude de tout récupérer. Ma belle-maman ramassait les eaux de cuisson de ses légumes et de ses pommes de terre, les graisses de cuisson du bacon et des rôtis de viande avec lesquels elle faisait des soupes délicieuses pour sa famille. Lorsqu’on habitait sur une ferme, il arrivait, en automne, qu’on abatte plusieurs volailles ou qu’on se retrouve avec beaucoup d’os de bœufs. Comme cela prenait beaucoup de place dans le congélateur familial, certains décidaient de se faire des bouillons de poulet et de bœuf qu’on mettait alors en conserve dans des pots Masson ou des boites de métal. Ces bouillons sauvaient du temps et permettaient de créer rapidement une soupe-maison. Par la suite, des compagnies comme Campbell eurent l’idée d’offrir ces bouillons déjà tout faits, à l’épicerie. C’était aussi une façon de rentabiliser les carcasses de volaille non utilisées par les boucheries industrielles de volaille ou de bœuf.