Les herbes séchées
L’utilisation d’herbes odorantes séchées remonte à l’antiquité. On sait que les Égyptiens, les Perses, les Arabes, les Juifs, les Grecs et les Romains y avaient recours pour se soigner. Ce n’est que par après qu’on s’est mis à en mettre dans les aliments, les tisanes et même les bains pour les parfumer. Au Moyen Âge, par exemple, on se baignait dans l’eau chaude parfumée de sauge séchée. Cela avait une fonction thérapeutique et hygiénique. Lorsque les Français se sont établis à Québec, ils gardèrent cette nouvelle coutume instaurée en France, à la fin de la Renaissance, pour parfumer les plats. Auparavant, on utilisait surtout les épices pour ce faire. Ils apportèrent même de France des feuilles de laurier séchées et des branches de fenouil séchées pour leurs bouillons de poisson. Par la suite, on mettait les herbes excédentaires du jardin à sécher, dans le hangar, pour en avoir tout l’hiver. On le faisait surtout avec le thym, la marjolaine, la sauge, la sarriette et le basilic. Ces herbes se conservent au moins 2 ans au sec, dans un bocal. Voir les recettes d’herbes séchées sur ce site.