Les soupes-repas aux gourganes
Cette soupe-repas a presque l’âge de notre soupe aux pois nationale. Comme elle, elle a soutenu la classe paysanne européenne, nord-africaine et moyen-orientale pendant plusieurs siècles, sinon millénaires. Ella a été le moyen de survie pendant les sècheresses et les disettes régulières qui accablaient régulièrement ces populations, autrefois. Elle faisait donc partie du menu français et britannique amené au Québec, au XVIIe et XVIIIe siècles. Chez nous, les gourganes étaient toujours associées à une céréale pour que le caractère nourricier et protéiné puisse faire son effet. En effet, le plus souvent, on faisait la soupe aux gourganes avec de l’orge, des flocons d’avoine ou d’orge, du riz importé ou sauvage et toujours un pain d’accompagnement complet comme le pain bis (blé entier) ou de gaudriole (mélange de céréales et de légumineuses). Dans mon Lac-Saint-Jean natal, la soupe aux gourganes était une soupe-repas de la fin de l’été, au moment où le travail était abondant, sur la ferme. On consultera ce site pour différents modèles de soupes-repas aux gourganes des régions de l’Est du Québec.