Les mures sauvages ou domestiques
Les mures sauvages poussent dans le Sud du Québec de sorte qu’elles ont toujours été associées aux cultures culinaires de ces régions, dont celles les Iroquoïens d’Hochelaga, des Iroquois du Richelieu, des Abénaquis, des Algonquins et des Malécites. C’est du moins ce que révèlent les fouilles archéologiques faites dans ces régions. Radisson, prisonnier des Iroquois, raconte que ces derniers en ramassaient beaucoup, même encore vertes, qu’ils faisaient bouillir, comme des compotes, pour les manger plus facilement. Les Français ont donc adopté les mûres en s’installant au pays en les mangeant au dessert. Puis au début du XIXe siècle, on en fit des confitures, des gelées, des poudings ou des grands-pères avec ces fruits. Il y eut cependant de la confusion entre les mûres et les framboises noires sauvages qui poussent aussi au Québec jusque dans Charlevoix et au Saguenay. Certains d'ailleurs les appellent des mures, à cause de leur couleur noire.