Les soupes au millet et au blé
Ce type de soupe a plus de 10 000. Avant de penser réduire les grains de céréales comme le millet et le blé en farine, les femmes cueilleuses de grains ont pensé les faire bouillir longuement pour les ramollir et les rendre digestibles pour les enfants, les vieillards et toux ceux qui avaient perdu leurs dents ; ce qui était très fréquent à cette époque. Lorsque nos ancêtres ont ouvert leur village, dans les régions forestières, ils se sont trouvés temporairement sans pierres ni moulins pour moudre leurs grains en farine ; c’est à ce moment-là qu’ils durent refaire les gestes de leurs ancêtres et faire cuire les grains entiers de céréales pour les rendre comestibles et se sauver la vie. Les autochtones locaux de langue iroquoïenne avaient aussi une expérience de consommation de grains sauvages comme le mil qu’ils faisaient bouillir longuement pour se sauver la vie. L’alimentation naturelle remise à l’honneur dans les années 1970 après la révolution hippie a ramené sur la scène alimentaire les grains de blé et de millet qu’on pouvait servir comme base de la nouvelle cuisine végétarienne du Québec. Sont alors réapparues dans certaines communes, les soupes de grains de blé ou de millet cultivés sur place.