Les pâtes alimentaires
Quand on parle de pâtes alimentaires, au Québec, on parle surtout des pâtes italiennes du commerce. Pourtant, il y a des siècles qu’on fait des pâtes alimentaires dans le monde, en Chine, au Japon, dans les pays d’Europe de l’Est comme dans les pays d’origine germanique, latine ou celtique. Au Québec, nous avons hérité des pâtes françaises qu’on faisait au moins depuis le XIIIe siècle, dans l’Ouest de la France. Comme je parle de ces pâtes ailleurs, je me consacrerai, ici, aux pâtes commerciales italiennes. J’ai sorti les spaghettis, les macaronis, les vermicelles et les petites pâtes à soupe dans d’autres articles qu’on pourra consulter. Depuis les années 1950, les fabricants de pâtes italiennes nous offrent d’autres types de pâte faites au Québec, avec du blé canadien. De plus, les immigrants italiens de 1ère. 2e et 3 e génération se sont ouverts des commerces de produits italiens où ils offrent des pâtes italiennes contemporaines, importées d’Italie. On a donc le choix. Il existe plus de 200 variétés de pâtes italiennes dans le monde. Citons celles qui sont les plus populaires, chez nous : les spaghettini, les linguine, les fettuccine, les capelli d’angelo, les penne rigate, les fusilli, les boucles, les rigatonis, les macaronis courts, les tortiglioni, les gemelli, les nouilles moyennes, les nouilles larges, et les nouilles aux œufs. Ces types de pâtes se retrouvent au moins une fois par semaine dans la plupart des foyers québécois. Voir mon 5e volume, Histoire de la cuisine familiale du Québec, le monde à notre table : ses cuisines et ses produits, de la page 502 à 504, pour d’autres informations.