Les noix de pékan ou pacanes ou noix longues
Les noix de pékan qu’on appelle plus souvent des pacanes, aujourd’hui, et qu’on appelait des noix longues, au temps de la Nouvelle-France, sont les noix américaines les plus appréciées des Québécois, depuis le début du XVIIe siècle. Les Voyageurs qui accompagnaient les missionnaires ou qui faisaient de la traite des fourrures dans l’Ouest américain en rapportaient beaucoup à Québec et chez eux, à leur retour des Illinois, comme on disait à l’époque. Plusieurs témoins historiques en ont parlé comme Peer Kalm, en 1749 : « Au dessert, il y a des « confiseries variées » et abondantes… qu’il vaut la peine de citer : « noix longues : confites dans du sucre. ».Ces noix longues confites s’appelaient des pralines, à l’époque. On en fait d’ailleurs toujours, à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Le mot pacane vient de l’algonquin pakan. Il y a longtemps qu’on importe des noix de pékan au Québec puisque les fouilles archéologiques du site de Lanoraie signalent la présence de noix longues, sur le site, qui datent du XIVe siècle, donc avant l’arrivée des Européens chez nous.Cela démontre, en même temps, que ça fait longtemps qu’on importe des denrées d’ailleurs, chez nous. On en lira plus sur cette noix dans mon 5e volume Histoire de la cuisine familiale du Québec, Le monde à notre table ; ses cuisines et ses produits, de la page 693 à 695.