Côtelettes de porc ou de veau braisées, au four
Dans notre culture culinaire, les côtelettes de viande domestique ne sont arrivées qu’avec l’urbanisation et l’invention de la réfrigération, dans les boucheries. On parle donc du début du XXe siècle seulement. Auparavant, les côtes de veau et de porc étaient plutôt coupées en rôtis que l’on faisait souvent cuire le samedi, pour le dimanche midi suivant. On cuisait habituellement 3 rôtis de viandes diverses dans le même grand chaudron noir. Lorsque les jeunes se sont installés dans les villes du Québec avec l’arrivée de l’industrialisation, il fallut désormais s’approvisionner presqu’au jour le jour, chez les bouchers. Ces derniers durent préparer des portions de viande plus petites pour des questions d’économie et de conservation. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à créer des recettes avec des côtelettes. On les cuisinait avec ce qu’on avait sous la main, du saindoux pour les rôtir et des condiments pour leur donner un parfum particulier comme des cornichons, de la moutarde ou du ketchup rouge. Les recettes se sont par la suite raffinées lorsqu’on s’est mis à braiser les côtelettes plutôt qu’à les poêler. Voir nos recettes de côtelettes de porc ou de veau braisées au four.