Les soupes de viande et légumes

Les soupes de viande existent depuis que l’homme a découvert le moyen de faire bouillir de l’eau dans un contenant. La chose s’est d’abord faite dans des plats de céramique ou de pierre facile à travailler tout comme dans des plats d’écorce ou de bois dans lesquels on mettait des pierres bouillantes qui chauffaient l’eau suffisamment pour cuire les aliments qu’on y mettait. C’est de cette façon que les nations algonquiennes de notre territoire faisaient leur soupe lorsque les Français les ont côtoyés en arrivant au Québec. L’ajout de légumes à des viandes se fait depuis au moins 15 000 ans, au Moyen-Orient. Les archéologues nous racontent qu’on ajoutait déjà des pois et des gourganes aux soupes de Jéricho, en Judée. Ce genre de soupe s’est pratiquée dans la plupart des civilisations européennes de notre histoire culturelle. Ce sont nos ancêtres francs qui nous ont légué la plupart des soupes de viande aux légumes que nous connaissons, soit celles au bœuf et chou, carottes, navets, panais, etc., parce que ces légumes poussaient bien dans les territoires où ils vivaient.