L'oie des neiges ou l'oie blanche
Il existe 4 sortes d’oie au Québec dont les plus connues sont la petite oie des neiges (chen caerulescens caerulescens) et la grande oie des neiges (chen caerulescens atlantica). Les connaisseurs savent qu’ils peuvent aussi abattre des oies de Ross et des oies rieuses. L’oie rieuse n’est pas blanche mais brune avec des rayures noires sur le ventre et les flancs. L’oie de Ross est plus petite que l’oie des neiges; elle est blanche comme elle, mais elle a les pattes et le bec rose. L’oie blanche fait vraiment partie de nos mœurs culinaires depuis les années 1970. Auparavant, on ne pouvait pas la chasser à cause de la loi de protection des espèces émises par le Canada et les États-Unis, en 1916. Cette restriction a permis d’augmenter de façon incroyable les troupeaux d’oies. On assiste depuis les années 1970, à un élargissement du corridor de leur migration. Autrefois, on ne les voyait passer que dans le sud du Québec, entre le lac Saint-Pierre et Montmagny. Aujourd’hui, on voit des oies blanches de l’Outaouais à la Minganie. Il est permis d’en chasser plusieurs par chasseur, le printemps et l’automne. Les Cris sont de grands amateurs d’oie. Les Francophones l’estiment plus que l’outarde parce que sa chair est plus tendre que celle des outardes. On la cuisine traditionnellement de façon festive, avec des pommes ou des oranges.