Les boissons avec vin apéritif

Nos ancêtres français se sont essayé à faire du vin avec nos raisins sauvages, mais ils n’aimèrent pas le résultat. On importait donc massivement du vin d’Europe. On importait surtout du vin rouge de Bordeaux et des vins blancs du Sud de la France et de l’Espagne. Plusieurs vins espagnols étaient sucrés et servis en apéritif ou en collation. Avec la Conquête anglaise, seuls les riches purent continuer à boire du vin français importé à fort prix. Au milieu du XIXe siècle, on commença à imiter les paysans américains qui se faisaient du vin maison avec toutes sortes de petits fruits, de légumes, de fleurs sauvages et d’écorces. La Gazette de la Campagne, publiée à La Pocatière, donna plusieurs recettes de ces vins-maison. Par la suite, on eut l’idée d’ajouter de l’alcool fort à ces vins apéritifs. On connaissait déjà le porto importé du Portugal par les Anglais et l’on essaya de faire la même chose au Québec. La recette la plus connue partout au Québec est le Caribou. Ce dernier se composait, à l’origine, d’un vin de cerises à grappes enrichi d’Alcool à 94 º. Il ne fallait pas en mettre trop. Puis certains se mirent à remplacer l’Alcool pur par du Brandy canadien ou du Cognac français. Certains remplacèrent le vin de cerises à grappe par le Sherry canadien, puis par les apéritifs italiens comme le Cinzano. Au Québec, on faisait aussi des mélanges d’eaux parfumées et d’alcool pur. On ajoutait, par exemple, de l’alcool pur à de l'eau de framboise (eau parfumée au vinaigre de framboise et au sucre). Plusieurs recettes de cocktail mélangent des vins apéritifs avec des jus, de l’eau pétillante et des eaux-de-vie. Le cocktail est devenu un lieu de création extraordinaire pour la génération Y.