Le poisson chaud sur salade, en entrée

Ce type de plat qu’on sert principalement en entrée, aujourd’hui, constituait le repas principal de l’été, au temps de la Nouvelle-France. En effet, les coureurs des bois ou les fermiers décidaient de manger dehors, près d’un lac, d’une rivière ou du ruisseau de leur terre de 4 arpents, avec un poisson fraichement pêché qu’ils déposaient, après l’avoir fait rôtir ou griller sur un feu de camp, sur une salade sauvage qu’ils pouvaient cueillir dans les environs. La salade de pissenlits, entre autres, était très populaire, au point que plusieurs communautés autochtones en ont gardé la coutume jusqu’à aujourd’hui. Les gens de l'époque avaient l'habitude de trainer, en permanence, un petit sac de dépannage, qui comprenait de la farine, du vinaigre, des épices, du sel, du tabac, de la cordelette, etc. Ils pouvaient toujours improviser un repas avec ce qu'ils trouvaient dans leur environnement. C'est Pierre-Esprit Radisson qui témoigne de cette habitude dans ses écrits.